
Publié le : 2 avril 2018
Categorie(s) : Climapresse
Le défi principal pour les propriétaires d’équipements de climatisation et de réfrigération : s’assurer de bien préparer leur passage des réfrigérants HCFC aux différentes possibilités offertes sur le marché.
Cette préparation doit être prise encore plus au sérieux lorsqu’il s’agit d’équipement opérant au HCFC, dont le cycle de vie typique est de 10 à 30 ans, en plus de prendre en considération l’échéancier de l’élimination imminente des HCFC.
Comme tous les pays industrialisés, le Canada a signé le Protocole de Montréal, traité international de protection de la couche d’ozone, et s’est ainsi engagé à éliminer la production des chlorofluorocarbures (CFC) depuis le 31 décembre 1995 ainsi que les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) d’ici 2020.
Les HCFC, dont le R22, comptent parmi les substances qui appauvrissent la couche d’ozone et qui sont largement utilisées par l’industrie de la climatisation.
L’élimination des HCFC concerne tous les produits qui peuvent en contenir. Par contre, en ce qui concerne le secteur du refroidissement (climatisation et réfrigération), les restrictions s’appliqueront à l’ensemble du système ou de l’appareil qui est utilisé tel qu’il a été fabriqué.
Le défi actuel de l’industrie de la climatisation sera de remplacer les réfrigérants HCFC par une des solutions de rechange offertes par les spécialistes du marché.
2020 : la production ainsi que l’importation du R22 cesseront.
Une Allocation de base annuelle des HCFC réduite de 99.5 %, tout en autorisant une utilisation pour l’entretien à 0.5 % des niveaux actuels.
Exception : le R123 peut être produit ou importé jusqu’en 2030 pour entretenir les grosses unités de climatisation (refroidisseurs) dans les limites de l’allocation de 0,5 %.
En raison des dommages causés par les HCFC sur la couche d’ozone, le gouvernement canadien a adopté un échéancier de leur élimination progressive. L’ensemble des utilisateurs, installateurs et dessinateurs de devis sont tenus de s’ajuster en conséquence.
Vous devez agir maintenant! Voici un aperçu de l’implication de chacune des parties concernées par le remplacement des réfrigérants HCFC.
Avec l’élimination des HCFC, l’ensemble des acteurs du marché doit être sensibilisé face à l’importance du remplacement des équipements de climatisation et de réfrigération existants.
Parties concernées | Responsabilités |
Les propriétaires d’équipements commerciaux |
13. Quiconque rejette accidentellement dans l’atmosphère un halocarbure doit, aux conditions suivantes, aviser le ministre : sans délai, si l’halocarbure rejeté est à l’état liquide et que la quantité rejetée excède 25 kg; dans les 24 heures de connaissance du rejet si l’halocarbure est rejeté à l’état gazeux et que la quantité rejetée excède 25 kg. En outre, lorsque la quantité d’halocarbure excède 50 kg, un rapport sur le cas échéant doit être produit au ministre dans les 30 jours suivant la fin des rectifications apportées.
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Les grossistes |
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Les entrepreneurs et les rédacteurs de devis d’équipement |
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Voici un aperçu des principales solutions qui s’offrent à vous :
Un remplacement complet de votre équipement (extérieur et/ou intérieur) par un équipement moderne, plus fiable, plus efficace et écologique.
› Une bonne option pour des équipements peu utilisés.
› Il est tout à fait légal de conserver votre équipement au R22. Par contre, il faut considérer la disponibilité décroissante des réfrigérants HCFC, ainsi que les difficultés d’entretien et du maintien à long terme.
› D’ici 2020, la disponibilité limitée du R22 causera une hausse significative des prix.
› Il n’est pas recommandé pour des applications critiques.
Si vous décidez de convertir votre installation pour l’adapter à l’utilisation d’un réfrigérant de substitution approprié, deux solutions sont possibles, selon votre équipement existant: rétrofit sans changement d’huile (direct) et rétrofit avec changement d’huile (indirect).
Réfrigérants : R438A, R434A, R421A, etc.
Réfrigérants : R407C, R407A, etc.
Pour les équipements à haut tonnage (de type refroidisseur industriel), ceux-ci demandent l’évaluation d’un spécialiste.
Mars André Baulne, ing.
Président, BAULNE
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