
Publié le : 12 septembre 2022
Categorie(s) : Climapresse Nouvelles
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Sébastien Grisé, président de la CETAF
Au moment d’écrire ces lignes, la question qui était sur toutes les lèvres était le grand retour – ou non – de Carey Price devant les buts des Canadiens de Montréal. Pour ma part, celle qui me préoccupe concerne plutôt la disponibilité de la main-d’œuvre dans notre industrie, soit les personnes qui sont devant nos buts.
D’un côté, nous faisons des pieds et des mains pour trouver des travailleuses et travailleurs qui seront en mesure d’exécuter avec brio nos nombreux contrats qui, vous le savez comme moi, sont de plus en plus difficiles à réaliser compte tenu notamment des problématiques liées aux chaînes d’approvisionnement.
D’un autre côté, d’après une compilation non scientifique effectuée par la CETAF au printemps dernier, les centres de formation professionnelle affichent complet, particulièrement pour les métiers de frigoriste et de ferblantier. Des listes d’attente sont même constituées. Le délai d’attente pour s’asseoir sur un banc d’école est de trois à six mois. Cependant, seulement 50 % des étudiants se retrouveraient sur les chantiers de construction à la suite de la formation. Ce qui entraîne une autre question : pourquoi un taux de diplomation si faible?
Ce n’est visiblement pas un manque d’attractivité de l’industrie qui est en cause, à en juger par les listes d’attente des centres de formation. Est-ce un problème de communication sur la nature exacte du métier? Possible, car il est effectivement difficile d’avoir accès à de l’information pertinente et réaliste sur nos métiers, que ce soit par la Commission de la construction du Québec, l’Inforoute FPT, ou même les écoles.
L’information véhiculée sur les différents sites Web ressemble plus à une offre d’emploi. Par exemple : « le frigoriste installe, entretient, répare et révise des installations de climatisation centrale résidentielle, des installations de réfrigération et de climatisation de type commercial ou industriel et des systèmes combinés de chauffage, de ventilation et de réfrigération. Il ou elle travaille pour des entrepreneurs en réfrigération et en climatisation. » Il faut selon moi aller plus loin et sortir des cadres pour donner vie au travail de nos employés afin d’informer le plus adéquatement possible les futurs étudiants, sans quoi nous devrons continuer à ne pas savoir qui sera devant les buts de notre équipe.
Mais, comment y parvenir? C’est la grande question sur laquelle la CETAF se penchera au cours des prochains mois. Pour y arriver, nous comptons réunir les différents acteurs du milieu pour trouver des solutions concrètes et efficaces.
Bon automne!
Sébastien Grisé
Président de la CETAF
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